Mais où es-tu?
Il n’y a qu’ici que je pourrais parler librement.
J’ai peur que tu sois mort. Tu n’as plus donné signe de vie. Je me fais du mauvais sang pour toi. J’ai peur de devoir commencer à faire ton deuil. Je ne sais pas si je vais pouvoir y arriver. J’ai peur que tu ne sois plus là, que tu ne puisses plus remplir ma vie de ta présence. J’ai peur que ta fragilité t’ait détruit.
Que deviendrais-je sans toi ? Que deviendrait le reste de ta vie sans toi ?
Je me demande maintenant si je t’ai réellement connu ou si j’ai seulement rêvé de toi.
Tu es un ange exceptionnel sur terre.
Es-tu fatigué ? Malade ou à l’hôpital ? As-tu perdu la mémoire ? Comment un quelconque mal a pu te toucher toi qui es si doux, si pacifique, si généreux ???
Mes propos sont incohérents ce soir. Je tente d’en reconstituer le sens toute seule sans personne à qui raconter mon désarroi face à ta disparition, sans personne à qui parler de mes hypothèses quant à ta disparition brusque et inattendue.
Mes prières s’adressent à Dieu qu’il ne t’arrive aucun mal, pour que tu sois en bonne santé, sain et sauf et que tu sois simplement parti pour mieux revenir.